lundi 30 avril 2012

Dead Island


Le jeu avec des zombies en bikini dedans

Ce qui est bien ave Dead Island c’est que c’est un jeu très prenant, je pense qu’on peut dire ça quand un jeu te prend plus de trente heures de ta jeunesse que tu ne récupèreras jamais. En plus y’a des zombies qui te coursent, te tuent et te mangent, mais ça va, tu peux ressusciter à condition de donner du flouze. L’intérêt est donc de dépouiller les cadavres pour non seulement être pété de thunes, mais aussi pour chourer du déo histoire de fabriquer un lance flamme avec les moyens du bord, parce qu’ici c’est tout ce qu’on a, les moyens du bord. Du coup, on se retrouve en train de butter des zombies à coup de pagaie et des fois on peut tomber sur un AK47, mais faut vraiment avoir du bol, ce qui n’est pas tellement le cas quand un zombie noyé te vomit dessus, te tue et donc tu raques et en plus tu as appuyé sur triangle alors tu as jeté ton AK47 et tu te retrouves avec un couteau de cuisine pour buter un monstre de 2m45 qui n’a plus de mains mais qui connaît le karaté malgré son état décomposé. Aussi, dans Dead Island, tu peux jouer en réseau avec des gens que tu connais même pas, mais c’est pas grave parce que tu les vois pas en vrai et puis t’es là pour tataner du zomblard, pas pour tailler la causette. Un des personnages est une réceptionniste, accessoirement espionne chinoise mais on s’en fout, alors pour moi et ma profession, big up. En plus, dans Dead Island, comme le titre l’indique, t’es sur une île, mais pas que, après une visite de bungalows tu te retrouves dans une ville, un hôtel, des égouts, un supermarché et même dans la jungle. Tu vois donc vachement de paysage même si des fois tu te retrouves coincé dans un rocher à cause d’un bug graphique et t’es vachement emmerdé car tu peux pas sortir et t’es tout seuls alors y’a qu’à attendre un zombie ou le courage d’accepter de recommencer tout le niveaux.  Mais sinon, Dead Island c’est bien.

mardi 24 avril 2012

Re-animator


Le film avec une tête obsédée  et des intestins en guise de lasso dedans

Aujourd’hui, pour changer, on va parler d’un film culte. Alors quand je dis culte, c’est que vraiment il l’est : aimé de pratiquement tous les amateurs de films d’horreur, c’est carrément devenu une référence dans le milieu.

C’est l’histoire de Dan, un futur médecin qui a tout pour lui : il réussit dans les études, il a une copine top bonne qu’il va bientôt épouser et puis il est relativement beau gosse. Forcément, toute cette perfection ne durera pas, faut pas déconner. Un jour, débarque un type bizarre, avec un air condescendant et bourré d’égo (et que je trouve donc sexy) qui prétend  pourvoir « commander » la mort. Je parle au point de vue scientifique, pas de la grande faucheuse hein.

Par le plus grand des hasards, notre Docteur Maboule s’installe en colocation avec Dan histoire de pouvoir continuer ses activités louches en toute illégalité tranquillité. Après avoir tué et ressuscité le chat de Dan, ce dernier (pas rancunier pour trois balles) accepte de filer un coup de main à West pour ses travaux de recherche sur la résurrection. Bien sûr, ça va être la merde internationale.

Ce qui est intéressant dans ce film, c’est que nous avons droit à des morts-vivants différents. Je m’explique : dans un premier temps, la réanimation des morts n’est ni due au vaudou, ni à une infection, mais grâce à un sérum fabriqué de par un scientifique et qui peut donc choisir qui sera réanimé ou non.  



Ce qui nous amène au sujet du zonzon lui-même : Le mort réanimé revient dans la souffrance, son éveil est une agonie permanente et il est très violent. Notons que cette violence n’est pas due à une quelconque envie de bouffer les vivants. Et plus le mort réveillé est « frais », plus il conserve ses capacités intellectuelles, c’est pour cela que nous nous retrouvons avec un docteur décapité qui manigance des stratagèmes de gros obsédé du zizi sexuel.

Personnellement, j’ai vu ce film plusieurs fois et à chaque fois il me met la pression. Je suis peut-être une chochotte dans la vraie vie, mais j’ai malheureusement des tendances à être frigide devant les films d’horreur (je suis même limite sadique puisque ça me fait rire et m’ouvre l’appétit de temps en temps). Mais à chaque fois que je regarde Re-animator, je ressens tout plein d’émotions, comme l’effroi pour la scène du chat (Brigitte Bardot inside), le dégoût, la peur, le dégoût, l’euphorie et parfois le dégoût.
Et puis je suis amoureuse de West mais ça reste entre nous.

Ce film est le premier d’une trilogie alors attendez-vous à manger des louanges sur West pendant un moment !

dimanche 15 avril 2012

The Walking Dead

La série avec de beaux zombies dedans

Ah, cette fameuse série télévisée qu’est The Walking Dead… celui qui n’en a jamais entendu parler doit vivre dans une grotte tellement elle est sur-médiatisée ! Entre la bd, la série, les jeux vidéo, les trailers viraux, les produits dérivés et maintenant les romans, il faudrait avoir 8 ans et demi et rester scotché sur Guilli pour en ignorer l’existence. Quoi que, personnellement, Gulli ne m’a pas non plus coupée du monde… Bref.
Dans cet article on va causer de la série (la bd aura droit à son article bien à elle, faut pas déconner) et tant qu’à faire, on va parler des deux saisons. Afin de rallier le plus de monde possible à la secte zombiesque  dont je fais partie depuis mon plus jeune âge (merci Mamie !), voyons ensemble les bonnes raisons de regarder The Walking Dead, tout en nous replongeant dans les joies de l’exposé de svt de la classe de 6ème :

1/ C’est différent de la bd
J’ai lu la bd avant de voir la série. Alors forcément quand j’ai vu les premières images promotionnelles qui ne présentaient que les personnages du comic. Donc quand j’ai vu le premier épisode de la saison, j’étais aux anges « wah c’est trop fidèle quoi-han ». Puis j’ai vu les autres épisodes et j’étais pas du tout contente : des nouveaux personnages, des évènements modifiés, d’autres supprimés… mais bon, j’allais pas laisser passer une série zombiesque sous le foireux prétexte de ma frustration de groupie. Non. J’ai fait abstraction de la bd et là, non seulement j’ai aimé la série, mais en plus j’ai trouvé quelques avantages à ces nombreux changements :

(Attention sous catégories)
a)      La bd est quand même trash, j’étais ravie de constater que certains évènements soient restés sur papier.
b)      Certains personnages sont plus profonds (psychologiquement parlant n’y voyez rien de pornographique)
c)        Finalement, le fait d’avoir deux versions de la même histoire nous offre deux fois plus de Walking Dead.

2/ Les zombies sont beaux
Oh oui qu’ils sont beaux ces zombies ! Les maquillages sont impeccables et les effets spéciaux sont réussis, grâce à quoi nous avons eu droit à la superbe scène avec la célèbre « bicycle girl » (maquillage dont je vous invite à visionner le making of). Les hordes sont souvent impressionnantes et puis chaque zombie a sa propre « personnalité » (si tant est qu’il en ait qu’une. (J’adore utiliser des expressions qui font croire que j’ai une licence de lettres)). Et puis les zombies morts aussi. Enfin, re-morts. Je veux parler en fait du moment où ils décèdent à nouveaux dans des conditions plus que brutales (découpés en deux, vidés, la boîte crânienne explosée, énucléés et parfois tout en même temps). Que du bonheur pour mes yeux amateurs de zonzons que j’aime d’amour (nous ferons abstraction du fait que cette déclaration me fait passer pour une psychopathe amatrice d’hémoglobine et de cervelle sur les murs. Ce qui est le cas.)


3/ Les vivants sont beaux aussi.

Je m’excuse par avance auprès de mon lectorat masculin, mais ce passage sera en mode groupie aux ovaires retournés.
Permettez-moi de mettre l’accent sur le côté testostérone de la série en citant un personnage qui m’a littéralement mis l’utérus à l’envers et nourris mes rêves de détails que je ne citerai pas ici sous peine d’interdire l’accès aux mineurs (j’ai terminé ma phrase vous pouvez respirer). Je parle bien entendu de Daryl Dixon, de son chopper, de son arbalète et de son corps de rêve. Mais MERCI d’avoir créé ce personnage et surtout d’avoir pris Norman Reedus pour le jouer. Si ce mec meurt, je ne regarde plus la série. Je vous préviens d’avance.

Bon, Rick n’est pas dégueulasse dans son genre mais je ne suis pas fan. Et puis Shane aussi, lorsqu’il s’est rasé le crâne je ne vous cache pas que j’ai failli être infidèle à Daryl. Je vous raconte pas la lutte hormonale. Finalement le scénario m'a aidé à jeter mon dévolu sur Daryl...

4/ La partie technique (mais pas chiante parce que c’est moi qui l’ait écrite) :
A une époque où les séries télés sont gouvernées par des bandes de super potes dans des cafés et des pouffes à talons (je ne parle pas de Carrie Bradshaw qui est ma grande prêtresse devant laquelle je pleure à genoux), c’était quand même couillu de sortir une série avec des zonzons à la campagne et des filles pas coiffées dedans, malgré la côte qu’ont nos amis décomposés ces temps-ci. C’est peut-être pour ça que la première saison n’a que 6 épisodes. La seconde se rattrapant largement –succès oblige- en nous offrant 13 épisodes de 45 minutes chacun. Respect. Format qui offre donc le loisir de passer sa soirée en compagnie de Daryl beaux zombies le tout dans une ambiance oppressante de fin du monde dans un endroit reclus des Etats-Unis où l’homme est un loup pour l’homme, mais pas que.

Côté b-o, ne nous leurrons pas chers lecteurs, elle est peu présente. A part le fameux thème du générique (fort réussi soit dit en passant), on a droit à deux trois musiques par-ci par-là, qui restent quand mêmes sympas.

5/ oui mais…
Parlons des choses qui fâchent. Enfin de la chose qui m’a fâchée : le rythme de la série. Je dirais même plus : la lenteur. L’action est lente, mais leeeeente ! Je vais pas vous spoiler la série pour ceux qui ne l’auraient pas terminée  ou même vue, mais par rapport à la bd, où j’ai trouvé que tout s’enchaînait rapidement et dans laquelle on vit tellement d’évènements et on visite tellement de lieu, j’avais l’impression d’être embourbée les deux pieds dans la terre avec un collier d’oreilles de zombies et d’écureuils morts autour du cou. Situation très confortable, donc.

Et puis un sujet sur lequel pas mal de monde est d’accord : le comportement plus que relou et bipolaire de Lori et de son fils Carl incapable de rester deux minutes en place. A-t-on vu une seule scène tragique sans entendre en fond « daaaaad ? », de la part d’un Carl qui est partout sauf où sa mère le croit. Les gosses… après on s’étonne que je ne puisse pas les saquer.

samedi 7 avril 2012

Survival of the Dead

Le film avec des zombies qui font du cheval dedans.
Attendu avec impatience (c’est le dernier film de Romero en date, quand même), j’ai pris mon mal en patience avant de pouvoir  le voir, car un amateur de film de zonzons se doit d’être économe s’il veut pouvoir se satisfaire régulièrement.
Je vais me reconvertir dans la création de proverbes et autres mantras, moi.
Pas vraiment une suite, plutôt un « ça se passe en même temps que » le film de Roro précédent, Diary of the Dead. Toujours le même topo : les morts sont vivants et c’est la merde internationale. Même recette que les précédents,  on suit un petit groupe de survivants dans un environnement clos infesté de zomblards où le but du jeu est de sortir vivant sans être mort avant (sinon ça compte pas).
Nous sommes donc avec des militaires qui ont déserté et qui essayent tant bien que mal de survivre à coups de guns et de gros mots, le hasard voulant qu’ils atterrissent dans une île pas tellement paradisiaque, habitée par des gens pas très ouverts à la communication et au partage.
Entre nous, ce film m’a fortement rappelé Dawn of The Dead, par le même réal, à cause de plusieurs points précis :
-          Des personnages essentiellement masculins (trois nanas : deux fois la même et une lesbienne)
-          La question qui tue : est-ce que les zombies retrouvent leurs automatismes d’avant (question posée dans presque tous les films de Romero)
-          Le zombie qui est un peu moins con que les autres, mais qui prouve à la fin qu’un zombie est un zombie (Bub vs la jumelle)
-          Un leader complètement à la ramasse (Joseph Pilato, je veux tes enfants)
-         Et le personnage principal féminin est juste le sosie autant physiquement que psychologiquement de la (seule) nana de Dawn.
On va faire semblant de ne pas remarquer que je suis incapable de nommer un seul des personnages. Merci.
« Mais toi,  La Bizonne, qu’en as-tu pensé ? » vous demandez-vous. Et vous avez raison de questionner car j’ai des choses à dire !
La première chose qui m’a interloquée, qui m’a choquée même et attention c’est un spoiler : La zombie mange son cheval quoi. Son beau cheval étalon noir prince des ténèbres que je rêvais d’avoir le même quand j’avais 8 ans ! Et après le cheval est dévoré, ce qui est filmé de la même façon que la scène de Walking Dead TIENS DONC. Et puis pourquoi elle l’a pas boulotté avant l’autre gourde ?
Après j’ai pas compris pourquoi le vieux voulait garder les zonzons. Et puis j’ai pas compris le pourquoi du comment des militaires et pourquoi on a eu droit à une scène gratuite de nana qui se touche le frifri. De toutes manières j’étais pas super attentive, j’ai décroché à certains endroits, notamment pour me demander comment j’allais m’habiller le lendemain (comme quoi le film m’a passionnée).
Bref, je sais pas si c’est de la déception ou de la nostalgie.

dimanche 1 avril 2012

The Crow


Le film avec Tony Todd qui joue (encore) un mec chelou à lunettes dedans
Je change de titre car ça porte à confusion :

Le film avec Brandon Lee en tant qu’acteur principal mais aussi Tony Todd qui a un petit rôle de mec chelou à lunettes dedans.

Je sais, j’entends les plus puritains en terme de zomblard râler d’ici : The Crow n’est pas un film de zombies. Maaais, si je peux me permettre d’exposer les deux raisons pour lesquelles je publie quand même cet article sur mon blog :

1/ un type qui sort de son cercueil un an après sa mort mérite d’être au moins considéré comme un mort-vivant.

2/ Pour une fois que je peux parler d’un mec mort et beau comme un dieu, je ne vais pas m’en priver.

C’est l’histoire d’un couple qui se fait gratuitement assassiner par des voyous  le soir d’halloween et accessoirement la veille de leur mariage (sinon c’est pas drôle). Un an plus tard, le carnage étant toujours impuni et puisque personne n’a l’air de se bouger le frifri pour mettre tout ce beau monde au trou (à part une mini punk et un flic largué), Eric Draven est obligé de revenir d’entre les morts histoire de botter le cul de tous les vilains  lui-même.

J’avais vu ce film il y a fort longtemps et j’ai été ravie de retour l’univers des films gothiques des années 90, avec la bande son dark qui va bien et l’ambiance cimetière/pluie/cheveux dans les yeux. Ça m’a rappelé mon enfance bercée par ce genre de film, quand je lisais King en cachette à l’école. Voilà c’était la minute nostalgie. Merci d’avoir lu.

Bon, faut pas oublier que nous ne sommes pas dans un vrai film de zombies donc on n’est pas dans l’univers du vrai film de zombies : pas d’apocalypse, pas de déchirage de race et pas de cervelle sur les murs. Y’a bien un œil ou deux qui se trimballent par-là, mais on en reste là. L’amateur de fin du monde comme moi est quelque peu dépaysé dans cette ville où il pleut tout le temps et où les gens sont impitoyables (et ont de gros guns).

Bon pas besoin de préciser que j’étais hystérique quand j’ai vu Tony Todd ; en effet, pour une raison totalement inconnue ce type me met en joie et je l’aime (tout à fait platoniquement, hein).

Je ne sais pas trop comment boucler cet article alors je vais me contenter de donner l’argument principal de ce film :