jeudi 7 juin 2012

Ma vie posthume

Une bédé avec une mémé qui en a dedans

C’est qui est bien dans «Ma vie posthume » c’est que d’abord c’est une bédé à la française parce que j’ai pas lu de bédé à la française depuis mon dernier  Boule & Bill quand j’avais 11 ans. En plus ça parle de zombies mais de façon originale, plein d’humour et de poésie aussi parfois. C’est l’histoire d’une mémé relou –comme toutes les mémés- qui tombe de son escabeau alors qu’elle essayait de pécho ses clopes. Elle se réveille, pensant avoir fait une mauvaise chute, sauf qu’elle réalise un peu plus tard qu’en fait non, elle est non seulement morte et en plus à cause d’une balle dans le thorax. Ce qui lui fout sensiblement le seum. Du coup, Emma Doucet – c’est le nom de la mémé- décide d’enquêter, parce que se décomposer tout en chassant les mouches qui lui tournent autour, au bout d’un moment, ça gave. Les dessins sont charmants comme tout, signés par Zanzim, on voyage dans le temps et les pensées d’une mamie nostalgique du bon vieux temps, qui se remémore sa vie d’antan et se souvient des gens qui lui manquent, tout en essayant de comprendre pourquoi, bon sang de bon soir, on l’a assassinée. C’est ça qui est bien dans « Ma vie Posthume ».

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